Les mots sont des fenêtres (ou bien se sont des murs)

Rosenberg, Marshall B.

A lire et à tester

« Bien avant d’atteindre l’âge adulte, j’ai appris à communiquer de façon impersonnelle, de façon à ne pas avoir à révéler ce qui se passait en mon for intérieur. Lorsque je rencontrais des gens ou des comportements que je n’aimais pas ou ne comprenais pas, je réagissais en leur attribuant des torts. Si un professeur donnait un devoir que je n’avais pas envie de faire, il était « méchant » ou « fou ». Si une voiture stoppait devant moi, je réagissais au quart de tour : « Abruti ! » Lorsque nous parlons ce langage, nous focalisons nos pensées et nos paroles sur les torts de l’autre quand il a certains comportements, ou sur les nôtres, lorsque nous ne comprenons pas ou ne réagissons pas comme nous le voudrions. Notre attention se porte alors sur la classification, l’analyse et l’évaluation des torts de l’autre, au lieu de se concentrer sur ses besoins et les nôtres propres qui ne sont pas satisfaits. Si par exemple ma compagne a besoin de plus d’attention que je ne lui en accorde, elle est « exigeante et dépendante » ; si en revanche c’est moi qui ai besoin de plus de tendresse, elle devient « lointaine et insensible ». Si mon collègue est plus attentif aux détails[…] »

Alexandra Hannat - AccompagnementHumain.com

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